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Offre adhérents Société des Gens de Lettres une réduction de 50% sur la carte d’adhésion (12.5€ au lieu de 25€, et 5€ pour les moins de 30 ans et demandeurs d’emploi/ intermittents). En savoir + : https://www.theatredurondpoint.fr/informationspratiques/abonnement-et-cartes/ L’achat de la carte se fait au guichet billetterie, sur présentation de la carte SGDL. |
La Pêche du jourLecture 21 janvier - 26 mars 2022 Tous les bénéfices seront reversés à SOS MÉDITERRANÉE. |
J'avais ma petite robe à fleursTexte et collaboration artistique : Valérie Lévy « Je dois jouer le jeu, je dois tout dire. » Blanche a vingt-six ans, elle vit seule à Caen. Une société de production, pour une chaîne de télévision, lui envoie une caméra. On lui demande de témoigner. Elle se prépare, va raconter son histoire, seule, chez elle, face à la caméra. Elle a trois jours pour déballer son intimité : un viol subi trois ans plus tôt. Si elle est convaincante et pertinente, elle sera sélectionnée et pourra participer au direct. Elle croit que son témoignage va l’aider à s’en sortir, à lui faire oublier son drame. Productrice de théâtre, auteure, Valérie Lévy compose un thriller poignant, portrait d’une femme violée d’abord, puis abusée par l’exploitation de sa propre parole via l’obscénité des réseaux, de la télé et des médias. |
Biographie : un jeuDe : Max Frisch Avec : José Garcia, Isabelle Carré, Jerôme Kircher, Ana Blagojevic, Ferdinand Régent-Chappey, Piano : Simon Froget-Legendre S’il vous plaît… Sans revolver... » Et s’il pouvait, à cinquante ans, rejouer sa vie, les grandes scènes de sa vie, en modifier un geste, un mot, en déjouer le cours, et surtout éviter une rencontre, celle d’Antoinette, miracle et cauchemar de son existence. C’est la règle de ce jeu : réécrire sa biographie. Reprendre et corriger, revenir dans le temps, le suspendre, faire d’autres choix, prendre d’autres voies. Rêve ludique ou polar noir, joyeuse machination, Biographie : un jeu mine le champ des possibles, et transforme la vie en incertain puzzle de choix, désirs, pulsions ou lâchetés raisonnables. Frédéric Bélier-Garcia signe avec cette partie d’échecs féroce et drôle sa première mise en scène. Succès prodigieux. Aujourd’hui, il s’empare à nouveau de la comédie vertigineuse, labyrinthe de mises en abyme, pour y faire souffler l’air vif amer du présent. |
VariétéUne création (inspirée par l'émission de télévision Discorama 1959-1975) de : Sarah Le Picard
« J’aime bien le mot rencontre. » Un studio, l’ORTF des années soixante, un piano, deux chaises. L’intervieweuse élégante, talons chics et argentés, pantalon crème et cintré, poursuit sur quinze ans un entretien avec Véronika, d’abord icône des yéyés, interprète folk à la française, bientôt star oubliée. Un pianiste les accompagne et enchante chaque rendez-vous. Trois clowns délicats partent à l’aventure de la France de Barbara et de Marie Laforêt, de la guerre d’Algérie, des droits des femmes et de mai 68. Variété s’inspire des rencontres mythiques de Denise Glaser, animatrice de l’émission Discorama, éjectée en 1975 par Giscard d’Estaing. C’est une rêverie heureuse dans les courants et l’histoire du pays, via un grand art en mode mineur et ses vedettes : la variété, populaire ou engagée, et les traces joyeuses qu’elle laisse dans les mémoires, éclats de bijoux indélébiles. |
Vieux conDe et avec : Christophe Alévêque « On peut être vieux con et moderne à la fois ! » Il en a marre et il le dit. Il s’en prend à la bien-pensance des Bisounours en place, aux bières sans alcool, aux journées sans tabac et autres charcuteries maigres. Il fonde le club des « Vieux Cons Modernes », en réponse à la dictature molle d’une pensée tiède, aux inquisiteurs du nouvel ordre moral, et raconte le monde à son fils de deux ans. Il en fait un livre et un spectacle. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, clown dérisoire ou missionnaire, Christophe Alévêque défend une liberté d’expression totale et sans entrave, une imagination débridée, sans autocensure ni censure du tout. « L’empire du bien » peut trembler, Alévêque revient dans son armure de Vieux Con, s’attaque aussi à la mièvrerie de la « relève » sans épargner l’hypocrisie des aînés, et brûle le plateau avec son insolente et lucide férocité. |