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Table ronde "Cessions de droits, droits dérivés : quelles actions mises en place pour la promotion des ouvrages ?

Pour la troisième année consécutive, le Bureau international de l’Edition française (BIEF) organise le Paris Book Market, un événement professionnel qui rassemble des cessionnaires de droits d’éditeurs français et des éditeurs d’acquisition venant de plusieurs dizaines de pays pour favoriser la traduction d’oeuvres en langues étrangères.La veille de ce marché des droits, le 29 mai, le BIEF organisera une table ronde de 14h30 à 16h : Cessions de droits, droits dérivés : quelles actions mises en place pour la promotion des ouvrages. Inscrivez-vous !   Lire la suite

Lancement du site Lecture-Justice

La Fédération interrégionale du livre et de la lecture (Fill), en partenariat avec le ministère de la Culture et le ministère de la Justice, lance le site Internet Lecture-Justice afin d’accompagner le déploiement de projets livre et lecture auprès des personnes placées sous main de justice.   Lire la suite

Prix Thyde Monnier Des fourmis dans la bouche (Denoël)

Née à Dakar, Khadi Hane poursuit ses études entre le Sénégal et la France. En 1998 elle publie à Dakar, son premier roman Sous le regard des étoiles suivi par Les violons de la haine et Ma sale peau noire.

En 2002 paraît aux Éditions Ndzé (Gabon) Le Collier de paille, mention spéciale du Noma Award Publishing de Londres. Puis la pièce de théâtre Il y en a trop dans les rues de Paris.

Il faut attendre la rentrée littéraire 2011 pour voir son premier roman publié en France Des fourmis dans la bouche, aux éditions Denoël. Une fois encore, l'auteur sénégalaise travaille sur le thème de la double culture, de l'immigration et de la perte d'identité

C’est l’humour de battante, jamais défaillante, de Khadi Hane, née à Dakar et auteur de romans et de pièces de théâtre, qui donne à son livre “Des fourmis dans la bouche” son énergie et son rythme, dans lequel affleure un formidable désir de vivre : vivre même et d’autant plus si les placards sont vides, si on y passe désespérément la main pour tenter d’y trouver un paquet de riz ou même quelques grains, si les enfants ont faim et crient et se disputent, si toute la communauté malienne du quartier de Château-Rouge tente de dresser un procès - presque kafkaïen - à cette femme qui élève seule ses quatre enfants, tout en menant une liaison avec Jacques, le père de son fils métis. Mais elle ne se laisse pas faire, elle se dresse, elle aussi, contre l’intransigeance des dogmes dont est montrée, par l’écriture de ce livre à la fois virulente et très fine, toute la bêtise de la rigidité. Parvenir enfin à l’endroit où le simple sentiment d’humanité devrait faire loi, voilà où nous conduit l’histoire, menée tambour battant, de cette femme africaine qui essaie de revendiquer sa liberté.

Pas de pathos, pas de complaisance, juste l’énergie vitale qui fait, à nous lecteurs, tant de bien.

Françoise Henry (novembre 2012)

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