Ingrid Astier vit à Paris, face à la Seine, où elle soigne ses obsessions comme des animaux de compagnie. Elle aime l’anatomie, le chocolat et le vin (sans discrimination de couleur), Faith No More, Rob Zombie, Trent Reznor et Schubert.
Quai des enfers est son premier roman.
Le grand prix Paul Féval 2010 a été attribué au roman Quai des enfers d’Ingrid Astier. Paul Féval (1817-1887), immortel auteur du Bossu (1858), rappelez-vous : Nevers trahi, Aurore protégée par Lagardère, le système Law et la rue Quincampoix, si tu ne viens pas à Lagardère,... Et voici qu’aujourd’hui “Lagardère saisit le gendarme de la Bourse” (Le Monde du 26 avril 2010) !
Quai des Enfers n’est pas Quai des Orfèvres (1947) d’Henri-Georges Clouzot, le réaliste, ou bien Orphée aux enfers de Jacques Offenbach, mais bien une superbe mise en Seine où les flics de la Fluviale et de la Crim’ découvrent dans une barque amarrée aux pieds du “36” une belle jeune femme, toute de blanc vêtue. Morte. Une expression mathématique et l’ambiance musicale du “Grand macabre” de György Ligeti donnent les clés de ce passionnant roman placé sous le signe du .... Zodiac !
Patrick Bureau (juin 2010)