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Les membres du jury*ont décidé de récompenser Guillaume PITRON, pour son essai L'Enfer numérique, voyage au bout d'un like, aux éditions Les Liens qui Libèrent. Doté de 4.575 €, le prix Elina & Louis Pauwels couronne un essai qui manifeste un esprit d’ouverture dans le débat d’idées, dans le monde contemporain ou dans l’Histoire.

© Reda Settar

*Le jury, présidé par Sylviane Plantelin, est composé des auteurs : Jean Claude Bologne, Christophe Hardy, Dominique Le Brun, Hélène Renard, François Thiéry, Henriette Walter et Michelle Perrot, lauréate 2020.

 

GuillaumePITRON-credit Reda Settar

 

 

Guillaume PITRON est journaliste et réalisateur, diplômé d’un DEA des universités de Paris et d’un Master de droit à l’université de Georgetown (USA). Il a déjà publié en 2018 le livre La guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique, traduit dans une douzaine de pays, et décliné en documentaire sur la chaîne Arte.​ Il est l’auteur d’une centaine de reportages, enquêtes et documentaires, réalisés dans une quarantaine de pays.

​Il est lauréat d'une vingtaine de prix français et étrangers, dont le prix Erik Izraelewicz de l’enquête économique, le prix du livre d'économie 2018 et le grand prix BFM Business du livre d'économie.



 

 

 

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L'Enfer numérique, voyage au bout d'un like, aux éditions Les Liens qui Libèrent

Comment se douter qu’un simple Like envoyé depuis nos smartphones mobilise ce qui constituera bientôt la plus vaste infrastructure édifiée par l’homme ? Que cette notification, en traversant les sept couches de fonctionnement d’Internet, voyage autour du monde, empruntant des câbles sous-marins, des antennes téléphoniques et des datacenters implantés jusque dans le cercle arctique ?

Le monde « dématérialisé » du numérique, indispensable pour communiquer, travailler et consommer, s’avère bien plus tangible que nous ne voulions le croire. Il absorberait aujourd’hui 10 % de l’électricité mondiale et représenterait près de 4 % des émissions de CO2 de la planète. Or nous peinons à appréhender ces impacts, tant nous sommes embrumés par le mirage du cloud, pur et éthéré. Il faut pourtant nous rendre à l’évidence : si « nuage » il y a, celui-ci est noir de pollution.

 

 

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