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Appel à candidatures : résidence d’écriture à Edenkoben (Allemagne) / Août 2024

Une résidence d'un mois (août 2024) au Centre artistique d’Edenkoben en Rhénanie-Palatinat (Allemagne).   Lire la suite

Appel à candidatures: résidence d’auteurs RÉCIT’CHAZELLES

La résidence d’auteurs RÉCIT’CHAZELLES lance son APPEL À CANDIDATURES. La date limite d'inscription est fixée au 30 MARS 2024. Lire la suite

Appel à candidatures: résidences à la Villa Kujoyama en 2025

En 2025, la Villa Kujoyama accueillera environ quinze lauréats et lauréates pour des résidences de 4 à 6 mois. Les lauréats et lauréates sont appelés à nouer des relations de travail avec les milieux professionnels, universitaires, artistiques et culturels de Kyoto, de la région du Kansai et de l’ensemble de l’archipel. Les candidatures peuvent être déposées par un candidat solo, en binôme, ou en duo franco-japonais. Cette année, le processus de sélection est également ouvert aux duos et binômes Arts et Sciences.   Lire la suite

Lancement du site Lecture-Justice

La Fédération interrégionale du livre et de la lecture (Fill), en partenariat avec le ministère de la Culture et le ministère de la Justice, lance le site Internet Lecture-Justice afin d’accompagner le déploiement de projets livre et lecture auprès des personnes placées sous main de justice.   Lire la suite

moi et silence 2

© Nathalie Hervieux
logoepeebois
Le Théâtre de l'Epée de Bois

Adresse :
Cartoucherie
Route du Champ de Manoeuvre, Paris 12 
Téléphone : 
01 48 08 39 74
Site web : http://www.epeedebois.com/

ET MOI ET LE SILENCE

Auteur Naomi Wallace
Traduction Dominique Hollier
Mise en scène René Loyon
Avec Sarah Labrin, Morgane Réal, Roxanne Roux et Juliette Speck


Du 03 au 20 mars 2022
Du jeudi au samedi à 21h
Samedi et dimanche à 16h30
Salle en Bois
Durée : 1h15

« Comme si tous les Cieux étaient une Cloche,
Et l’Être, rien qu’une Oreille
Et Moi, et le Silence, une Race étrange
Naufragée, solitaire, ici. »

Emily Dickinson Je perçus des Funérailles, dans mon Cerveau.

La jeune Jamie et la jeune Dee, l’une Noire, l’autre Blanche, se rencontrent en prison quelque part dans les États-Unis des années cinquante. Naît entre elles une amitié, une complicité, une envie de poursuivre la route ensemble. Elles se rêvent en domestiques, s’entraident, répètent fiévreusement leurs rôles de bonnes à tout faire. Quelques années plus tard, elles partagent le même logement sordide. Leurs rêves, si modestes qu’ils aient été, se sont heurtés au mépris de classe et à la ségrégation.

Par des allers-retours entre les deux époques, Naomi Wallace donne à cette relation impossible la forme d’un miroir brisé.

Il y a dans l’œuvre de Naomi Wallace, certainement aujourd’hui une des plus grandes autrices du théâtre américain, une tonalité singulière. Son théâtre a clairement une dimension de critique sociale fondamentale : il s’agit toujours pour elle de pointer sans relâche les violences, les injustices criantes, qui sont celles de l’Amérique contemporaine ; Et moi et le silence ne fait pas exception à ce souci premier. Naomi Wallace y dénonce la brutalité des rapports de classe, le racisme obsessionnel qui marque encore à maints égards la société américaine.

Mais cette nécessaire dénonciation ne relève pas d’un projet politique par trop sommaire où le slogan et le catéchisme tiendraient lieu de béquille. Dominique Hollier, l’excellente traductrice de Naomi Wallace, écrit ceci : « Naomi Wallace part des corps pour décrire le corps social ». Il y a une tendresse extrême, une empathie constante dans la façon dont l’autrice met en scène Jamie « l’Afro-américaine » et Dee « la Blanche ». Dures au mal, violentes, mais profondément émouvantes dans leur désir encore teinté d’enfance de donner un sens à leur vie, d’échapper à la pauvreté, d’être « quelqu’un » dans un monde où tout les condamne à n’être rien.

Il y a chez Naomi Wallace une attention à la détresse de l’autre, il y a aussi une musique ou une musicalité particulière dans son écriture. On est, dès la première lecture, saisi (et la traduction de Dominique Hollier joue là un grand rôle) par la limpidité de la langue, et dans un même temps, par une sorte de fantaisie, de goût de la cocasserie, un quelque chose qui relève du charme de la comptine enfantine. C’est ce mélange qui fait la grâce, la poésie, de cette œuvre singulière.

En outre notre autrice mêle de façon troublante les temporalités dans lesquelles évoluent ses deux personnages : on passe sans transition des scènes du passé – qui se déroulent en prison – aux scènes du présent, neuf ans plus tard, qui se déroulent « dans une petite chambre presque vide, dans une ville, quelque part aux États-Unis ». Mais c’est précisément cette façon d’articuler un indispensable réalisme à une dimension presque onirique et une inquiétude existentielle toujours présente qui donne à ce théâtre un charme si prégnant loin de tout plat naturalisme. C’est aussi ce qui rend l’entreprise de mise en scène particulièrement stimulante.

René Loyon

Sur présentation de leur carte, les adhérents de la SGDL bénéficient d’un tarif partenaire de 13 € au lieu de 22 € dans la limite des places disponibles.

Réservations du mardi au samedi de 10h à 19h
01 48 08 39 74 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Berlin 33
© Nathalie Hervieux

BERLIN 33

d’après Histoire d’un Allemand – Souvenirs 1914-1933 de Sebastian Haffner, Actes Sud - trad Brigitte Hébert - 2002, Adaptation René Loyon

Traduction Brigitte Hébert
Adaptation René Loyon
Collaboration artistique et direction de jeu Laurence Campet, Olivia Kryger et René Loyon
Avec René Loyon

Du 04 au 20 mars 2022
Du vendredi au samedi à 19h
Dimanche à 14h30
Durée : 1h15
Salle de répétition

Tout public à partir de 14 ans

Londres, 1939
Je vais conter l’histoire d’un duel.
C’est un duel entre deux adversaires très inégaux : un Etat extrêmement puissant, fort, impitoyable – et un petit individu anonyme.
L’Etat, c’est le Reich allemand ; l’individu, c’est moi…

Ainsi commence le livre-témoignage de Sebastian Haffner Histoire d’un Allemand – souvenirs 1914-1933.
J’ai adapté pour le théâtre, sous forme de monologue, la deuxième partie de ce livre, celle consacrée à l’année 1933 et à l’arrivée au pouvoir de Hitler. Cette adaptation a pour titre Berlin 1933. Les résonances de ce texte avec ce que nous vivons aujourd’hui dans nombre de pays menacés par la montée de l’extrême droite sont saisissantes. Il y a urgence, nous semble-t-il, à faire entendre la parole vive de Sebastian Haffner.
Écrit en 1939, alors que son auteur, fuyant le régime hitlérien, se trouvait en exil à Londres, ce texte nous invite aujourd’hui à une réflexion éthique et politique. Face à la violence généralisée, à la haine de l’autre, au mensonge et à la manipulation, aux forces délétères qui traversent notre monde, comment imaginer de nouvelles raisons d’être et d’agir ?

René Loyon

*********

En 1938, Sebastian Haffner se place dans la perspective de ce que l’on appellerait aujourd’hui un « lanceur d’alerte ». Il attend encore de l’Europe une prise de conscience qui lui permettrait d’adapter sa réaction à la menace du nazisme. Et, comme pour nous faire mieux comprendre l’ascension d’Adolf Hitler, il nous la décrit à hauteur d’homme, d’enfant même – puisqu’il débute son récit avec la déclaration de guerre de 1914, alors qu’il n’est lui-même âgé que de sept ans. Il montre l’intrusion insidieuse du politique dans la vie quotidienne et la sphère privée. A l’analyse historique d’une grande lucidité, Sebastian Haffner mêle son ressenti, ses émotions d’enfant et de jeune homme. Et c’est précisément ce qui nous place avec lui au cœur de la tourmente, nous donnant – comme il a pu l’avoir sur l’instant – une compréhension intuitive autant que cérébrale des événements. C’est aussi ce qui fait chair pour l’acteur et permet de faire de ce texte un objet théâtral.
Comment, dans un contexte miné par la crise économique, un homme apparemment sans envergure, tel que « la plupart de gens qui l’ont acclamé en 1930 auraient probablement évité de lui demander du feu dans la rue » a pu mettre à sa botte « le peuple allemand, qui ne se compose tout de même pas exclusivement de poltrons » et lui imposer son projet démentiel « qui est une nouveauté dans l’histoire universelle. Il s’agit d’inoculer systématiquement à un peuple entier – le peuple allemand – un bacille qui fait agir ceux qu’il infecte comme des loups à l’égard de leurs semblables ou qui, autrement dit, déchaîne ces instincts sadiques que des millénaires de civilisation se sont efforcés d’éradiquer. »

Sur présentation de leur carte, les adhérents de la SGDL bénéficient d’un tarif partenaire de 13 € au lieu de 22 € dans la limite des places disponibles.

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medee
© Raphaël Rueb

MÉDÉE

Auteur Pierre Corneille
Mise en scène Florence Beillacou

Avec Pauline Belle, Ulysse Robin, Jean-Christophe Frèche, Claire Faugouin, Sophia Fabian, Marceau Deschamps-Ségura & Stéphanie Petibon (Musicienne)

Du 07 au 17 avril 2022
Du jeudi au samedi à 21h
Samedi et dimanche à 16h30
Durée : 1h30
Salle en bois

Pour sa première tragédie, Corneille a choisi le personnage extraordinaire de Médée, dont il explore l’âme amoureuse et torturée, mais dont il expose aussi les pouvoirs magiques et la puissance surhumaine : trahisons, confrontations, meurtres, magie… le spectacle est partout.

Loin de l’idée parfois doucereuse et précieuse que l’on peut se faire du théâtre baroque, c’est la modernité de cette pièce qui interpelle, aussi bien dans sa forme de tragédie baroque, loin de l’horizon d’attente que suscite le nom de Corneille, que dans son fond, l’histoire d’une violence taboue exercée par un personnage dépeint comme profondément humain – l’alliance de la beauté formelle et de la violence la plus extrême, qui constitue le cœur de l’œuvre.

À travers les âges, de l’Antiquité à l’âge baroque, de l’âge baroque à aujourd’hui, Médée parle à nos démons, à nos fantasmes, et nous fait voir, par la force de l’imaginaire, ce que nous ne voulons pas voir : l’humanité des monstres.

A la lueur des bougies, dans un décor minimaliste, les comédiens incarnent véritablement la langue de Corneille, laissant affleurer l’émotion, de la séduction à la colère, de la terreur à la rage. Le théorbe de Stéphanie Petibon, qui interprète des pièces de Kapsberger, accompagne leurs tourments.

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servitude
© D.R.

DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE

Étienne de La Boétie
Auteur Étienne de La Boétie
Adaptation et Mise en scène Antonio Diaz-Florian
Avec Graziella Lacagnina

Le dimanche 17 avril 2022 à 16h30
Durée : 1h20 (spectacle en création)
Salle Studio

« Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres. Je ne veux pas que vous le heurtiez, ni que vous l’ébranliez, mais seulement ne le soutenez plus, et vous le verrez, comme un grand colosse dont on dérobe la base, tomber de son propre poids et se briser. »

« Certes, ainsi que le feu d’une étincelle devient grand et toujours se renforce, et plus il trouve de bois à brûler, plus il en dévore, mais se consume et finit par s’éteindre de lui-même quand on cesse de l’alimenter : pareillement plus les tyrans pillent, plus ils exigent ; plus ils ruinent et détruisent, plus on leur fournit, plus on les gorge ; ils se fortifient d’autant et sont toujours mieux disposés à anéantir et à détruire tout ; mais si on ne leur donne rien, si on ne leur obéit point; sans les combattre, sans les frapper, ils demeurent nus et défaits: semblables à cet arbre qui ne recevant plus de suc et d’aliment à sa racine, n’est bientôt qu’une branche sèche et morte. »

« Souffrir les rapines, les brigandages, les cruautés, non d’une armée, non d’une horde de barbares, contre lesquels chacun devrait défendre sa vie au prix de tout son sang, mais d’un seul ; nommerons-nous cela lâcheté ? »

« Chose vraiment surprenante (et pourtant si commune, qu’il faut plutôt en gémir que s’en étonner) ! C’est de voir des millions de millions d’hommes, misérablement asservis, et soumis tête baissée, à un joug déplorable, non qu’ils y soient contraints par une force majeure, mais parce qu’ils sont fascinés et, pour ainsi dire, ensorcelés par le seul nom d’un qu’ils ne devraient redouter, puisqu’il est seul, ni chérir, puisqu’il est, envers eux tous, inhumain et cruel. »

« …si l’on voit, non pas cent, non pas mille, mais cent pays, mille villes, un million d’hommes ne pas assaillir, ne pas écraser celui qui, sans ménagement aucun, les traite tous comme autant de serfs et d’esclaves : comment qualifierons – nous cela ? »

« N’est-ce pas honteux, de voir un nombre infini d’hommes, non seulement obéir, mais ramper, non pas être gouvernés, mais tyrannisés, n’ayant ni biens, ni parents, ni enfants, ni leur vie même qui soient à eux ? »

« Disons donc que, si toutes choses deviennent naturelles à l’homme lorsqu’il s’y habitue, seul reste dans sa nature celui qui ne désire que les choses simples et non altérées. Ainsi la première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude. »

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agedor
© Patricia Franchino

MON ÂGE D’OR

Auteur Natalie Akoun
Mise en Scène Olivier Cruveiller
Avec Natalie Akoun

Du 21 avril au 01 mai 2022
Du jeudi au samedi à 19h
Samedi et dimanche à 14h30
Durée : 1h30
Salle en Bois

La Presse en parle

Une fée de poche qui vous prend par le bout du cœur L’Humanité / Jean-Pierre LEONARDINI

Accompagnée par le pianiste Vincent Leterme et le violoniste Laurent Valero, cette tanagra blonde fait de chaque spectateur son intime. Avec légèreté et trois petites notes de musique, elle donne le secret de son bonheur : être fidèle à ses songes, à son enfance et à la scène. Jouez violons, sonnez crécelles. L’Obs/ Jérome GARCIN

Et maintenant elle chante ! Sur le fil de la mémoire, des perles précieuse : des chansons qui l’ont marquée et qu’elle interprète de sa jolie voix, timbre touchant, précision de la moindre inflexion. Moment musical rare, chaleureux, rigoureux et extrêmement touchant. Le Journal d’Armelle HELIOT

La dynamique est là, la puissance de l’évocation et la joie aussi…Le Théâtre, une fois encore… Arts-chipels.com

Sans affectation, avec la juste mesure de théâtralisation qui sied à ce spectacle en chansons fort bien écrit et fort bien accompagné par Vincent Leterme et Laurent Valero, Natalie Akoun partage et transmet de belles émotions. Froggy’s delight

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grillage
© D.R.

MON AMOUR DE GRILLAGE

Auteur et mise en scène Valérie Durin

Avec Lina Cespedes, Odja Llorca, Fabrice Gaillard et Valérie Durin

Du 20 au 23 janvier 2022
Du 21 au 23 avril 2022
Du jeudi au samedi à 19h
Samedi à 16h30
Durée : 1h30
Salle de répétition (Studio)

Un amour de grillage naît comme un amour de vacances, subrepticement. Au cours des circulations entre les grillages des hommes et des femmes détenus, des rencontres furtives, interdites, quelques secondes au grillage pour mémoriser le numéro d’écrou de la fille ou du gars, comme on prendrait ton 06. Seulement ici, pas de téléphone autorisé pour apaiser l’angoisse d’un amour naissant.
Alors commence la danse administrative. L’autre grille. On prend rendez-vous chez la C.PIP (conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation) et on fait une demande de PACS avec ce numéro d’écrou. Parce que qui dit PACS, dit parloir et bientôt parloir privé. Ensuite on défait le PACS et on en demande un autre.L’amour de grillage connaît souvent une fin aussi brutale que son commencement.
Mon amour de grillage c’est celui de Hajira. À l’atelier-théâtre (mixte), ça déménage depuis qu’elle est arrivée. Une force vive sur scène. Deux heures par semaine, dans ce centre de détention pour hommes et centrale pour femmes, on l’autorise à s’approcher de Sergio. On lui permet de lui parler tout bas à l’oreille ou dans le cou, de s’asseoir tout contre lui. Ils ont demandé à se pacser.
Mon amour de grillage c’est aussi celui de la machine administrative et du personnel pénitentiaire. La vie quotidienne carcérale se déroule du printemps à l’automne 2020, rythmée par le bruit des clés de Sonia ou Stef, les surveillants condamnés à cacher leurs émotions, par la frénésie compliquée des bureaux à l’étage du SPIP (service pénitentiaire d’insertion et de probation) et par la bataille de la coordinatrice culturelle qui veut placer des activités dans les difficiles conditions sanitaires et pénitentiaires.
Mon amour de grillage c’est enfin celui de l’intervenante théâtre qui se débat pour mettre sur pied son aventure théâtrale et humaine.

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 ecrou
© Philippe Blanc

NUMÉROS D’ÉCROU

Mise en scène Valérie Durin

Avec Vincent Dano, Clotilde Vuillemin, Marie-Bé Vullien, Guillaume Marcel, Noémie Charpy, Frédéric Doly, Nadia Latreche, Olivier Sanseigne, Mado Oudin, Laurent Ballarini, Alexandre Riccitelli, Caroline Raulet-Marcel, Sandrine Boirel et Jean-Pierre Fauvel

Le dimanche 24 avril 2022 à 16h30
Durée : 1h45
Salle de répétition (Studio)

« Le temps viendra, dans un avenir lointain, où les prisons et les asiles n’auront plus de raison d’être »
A.Tchekhov, Salle n°6

L’histoire vraie d’un atelier-théâtre en prison avec des femmes et des hommes détenus qui ont eux-mêmes choisi la pratique théâtrale. L’avancée, les progrès, les pages qu’ils tournent, des départs, des arrivées, la vie quotidienne carcérale. Les conflits, les peurs, l’injustice, l’incroyable liberté, la légèreté, l’humour irrésistible.
En pratiquant le théâtre, ces femmes et ces hommes détenus s’exposent au regard de l’autre, de tous les autres. Ensemble ils osent éclater de rire, parler d’amour, de l’abandon, des regrets. Avec pudeur et sincérité. De séance en séance, entre les murs de la prison, ils réinventent la vie, la faisant jaillir à nouveau, plus forte, plus dangereuse peut-être…
Écrire pour le théâtre, Valérie Durin le fait depuis 25 ans souvent pour deux, trois ou quatre comédiens au maximum. Contraintes économiques obligent. Pour transmettre cette formidable énergie, cette urgence de vie, elle s’entoure de quatorze comédiens amateurs, pour lesquels elle imagine un rôle sur mesure, au plus près de la réalité qu’elle a connue. Les comédiens libres vont incarner les comédiens emprisonnés.
Chaque personnage est une construction. S’engager dans cette aventure théâtrale inédite, c’est aussi pour ces quatorze comédiens amateurs, accepter d’affronter de nouveaux défis, travailler avec un auteur vivant sur un texte en mouvement, adopter son personnage, s’adapter à une autre façon de partager le théâtre.

Ce projet s’est imposé comme une nécessité pour Valérie Durin.

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britanicus
© Ludo Leleu

BRITANNICUS

Auteur Jean Racine
Mise en scène Olivier Mellor

Avec Marie-Laure Boggio, Caroline Corme, Vincent do Cruzeiro, Marie-Laure Desbordes, Hugues Delamarlière, Rémi Pous, Stephen Szekely et François Decayeux, Olivier Mellor.


Du 05 au 29 mai 2022
Du jeudi au samedi à 21h
Le dimanche à 16h30
Durée estimée : 2h25 avec entracte
Salle en pierre

« Néron est l’homme de l’alternative ; deux voies s’ouvrent devant lui : se faire aimer ou se faire craindre. »

Roland Barthes

Agrippine, mère de Néron, s’aperçoit que ce prince qu’elle n’avait élevé au trône que pour régner sous son nom, est décidé à gouverner par lui-même. Ambitieuse et affamée de pouvoir, elle consent à marier Junie à Britannicus, fils de l’empereur Claude, son premier mari, et frère adoptif de Néron, dans le but de se concilier l’affection de ce jeune prince et de s’en servir au besoin contre Néron…

Il ne faut pas plus de quelques vers à Racine pour poser l’intrigue et ses personnages : une famille disloquée, que le public surprend en plein trauma, avec un empereur fuyant, et sa mère, qui reste sur le pas de sa porte.

Il s’agit ainsi pour Néron non pas d’échapper à l’amour castrateur de sa mère mais de lutter contre le pouvoir qu’elle entend continuer de lui imposer. Néron n’est pas d’emblée le tyran sanguinaire que l’on connaît par la légende. C’est un jeune empereur apprécié du peuple, qui n’a pas encore brûlé Rome ni tué sa femme, ni encore sa mère.

Ça viendra pourtant… Cette enquête autour de la nature humaine, qui convie sur le champ de bataille passions amoureuses et ambitions politiques, est un condensé intense et radical d’une société éteinte, mais dont les nombreux échos nous parviennent encore…

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cesaire
© Christian Geber

CAHIER D’UN RETOUR AU PAYS NATAL

Auteur Aimé Césaire
Mise en scène Jacques Martial

Avec Jacques Martial

Du 05 mai au 15 mai 2022
Du jeudi au samedi à 19h
Samedi et et dimanche à 14h30
Durée : 1h15
Salle en Bois

Juin 1939, à 26 ans, Aimé Césaire, né en Martinique, publie la première version de Cahier d’un retour au pays natal. Premier poème d’une œuvre qui allait faire de lui un des plus grands poètes de langue française du 20e siècle. Texte fondamental symbolisant la fierté et la dignité retrouvée des peuples noirs mais aussi des peuples opprimés à travers le monde.

Cahier d’un retour au pays natal est fermement enraciné dans la réalité sociale, historique et géographique des Antilles françaises de l’entre-deux-guerres. À cette époque, la France et l’Europe régnaient en maîtres sur leurs empires coloniaux, notamment sur l’Afrique et les Antilles. À cette époque, les thèses racistes du diplomate et écrivain français, le comte de Gobineau, sur l’inégalité des races nourrissaient la philosophie du IIIe Reich. À cette époque, dans le Mississippi, Bessie Smith mourait d’une hémorragie devant un hôpital réservé aux blancs qui refusait de la soigner. À cette époque, Joséphine Baker, « Reine de Paris », déposait sa ceinture de bananes. À cette époque, Aimé Césaire, Léopold Sedar Senghor et Léon Damas inventaient la négritude et rendaient à la femme et à l’homme noirs leur dignité d’êtres humains.

80 ans plus tard, alors que de nombreux citoyens dans le monde scandent « black lives matter », la situation ne semble pourtant pas avoir tant bougé sur le fond. D’où l’importance de revenir à Aimé Césaire et à son Cahier d’un retour au pays natal.

Celui-ci nous invite à un voyage dans l’espace et dans le temps pour comprendre les bases historiques, sociales et sociétales sur lesquels se sont construites les relations entre Europe, Afrique et Amériques. Pour comprendre et pour effacer l’oubli, reprendre conscience et confiance en l’humain et re-construire un monde plus respectueux de l’autre, qui promeut la diversité culturelle et favorise un Vivre ensemble apaisé.

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Réservations du mardi au samedi de 10h à 19h
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