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Appel à candidatures : résidence d’écriture à Edenkoben (Allemagne) / Août 2024

Une résidence d'un mois (août 2024) au Centre artistique d’Edenkoben en Rhénanie-Palatinat (Allemagne).   Lire la suite

Appel à candidatures: résidence d’auteurs RÉCIT’CHAZELLES

La résidence d’auteurs RÉCIT’CHAZELLES lance son APPEL À CANDIDATURES. La date limite d'inscription est fixée au 30 MARS 2024. Lire la suite

Appel à candidatures: résidences à la Villa Kujoyama en 2025

En 2025, la Villa Kujoyama accueillera environ quinze lauréats et lauréates pour des résidences de 4 à 6 mois. Les lauréats et lauréates sont appelés à nouer des relations de travail avec les milieux professionnels, universitaires, artistiques et culturels de Kyoto, de la région du Kansai et de l’ensemble de l’archipel. Les candidatures peuvent être déposées par un candidat solo, en binôme, ou en duo franco-japonais. Cette année, le processus de sélection est également ouvert aux duos et binômes Arts et Sciences.   Lire la suite

Lancement du site Lecture-Justice

La Fédération interrégionale du livre et de la lecture (Fill), en partenariat avec le ministère de la Culture et le ministère de la Justice, lance le site Internet Lecture-Justice afin d’accompagner le déploiement de projets livre et lecture auprès des personnes placées sous main de justice.   Lire la suite
Playloud-cie-mavrag
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Théâtre de la Manufacture
Centre dramatique national de Nancy
Adresse :
10 rue Baron Louis
54000 NANCY
Téléphone : 03 83 37 42 42
Site : Site historique des anciennes industries du tabac
Site web : http://www.theatre-manufacture.fr

PLAY LOUD

De Falk Richter
Mise en scène Jean-Thomas Bouillaguet
Traduction Anne Monfort
Scénographie René Maury
Création musicale Reno Daniaud

Avec David Bescond, Jérémie Gasmann, Fabio Godinho, Emeline Touron
(distribution en cours)

Du 24 au 27 janvier 2017
Grande Salle
1h30 - à partir de 14 ans

Un jour parfait comme un morceau de Lou Reed. Restes d’enfance épars sur la moquette. Parents séparés. Câbles déconnectés à reconnecter. Musique. Vouloir se parler et dire autre chose. Dormir. Coucher. Découcher. Aimer ? Penser à autre chose. À quelqu’un d’autre ? À du porno ? Un autre morceau. Play Loud. Joue fort ! Des fragments de vie qui composent quelque chose qui peut s’appeler la relation, le couple. Falk Richter, né en 1969 à Hambourg, est une voix capitale de l’écriture théâtrale contemporaine. Il scrute les désarrois du temps, l’anonymat des grands espaces urbains, l’abandon de soi dans les sollicitations et les séductions qui dispersent l’être. Rien de froid là-dedans, bien au contraire. L’émotion est précise, aiguë comme le regard est lucide et, doutant de sa lucidité, veut l’éprouver encore. Jusqu’au corps. Ce sont bien des corps, pas des robots. Même si les machines sont là, tout autour, excitantes, fascinantes, inquiétantes, parfois. Et toi ? Et nous ? Et vous ?

Tarif préférentiel à l’attention des adhérents de la SGDL : 17€ au lieu de 22 € dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
Abonnement à partir de 5 spectacles à 13€ 
(au lieu de 15€) dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
Renseignements et réservation : 03.83.37.42.42 ou sur Internet : www.theatre-manufacture.fr


salle gosse
 © D.R.

SALES GOSSES

Texte Mihaela Michailov
Mise en scène Michel Didym
Traduction Alexandra Lazarescou

Avec Alexandra Castellon, Philippe Thibault / Jérôme Boivin et la participation de Jérémy Ferry
Scénographie Philippe Poirot et Daniel Mestanza
Création musicale Philippe Thibault

Du 31 janvier au 10 février 2017
La Fabrique

Elle a 11 ans, en classe de 6e et elle a surtout envie de fabriquer une girafe, un lapin ou un bracelet avec des élastiques. Du coup, la Grèce, la démocratie athénienne, Socrate, Périclès, la polis, tous ces mots que la maîtresse écrit au tableau ne l’intéressent pas beaucoup... La punition tombe et la petite fille est ligotée. À la récréation, la violence se déchaîne, c’est un véritable lynchage où les élèves deviennent tortionnaires. Ça devient un fait divers, un gros succès sur YouTube.
Mihaela Michailov s’inspire d’une histoire vraie et avec Sales Gosses, l’air de rien, interroge le formatage et la norme. Est-ce cela que nous voulons : être des citoyens productifs dans une Europe compétitive ? Faut-il se soumettre ou réagir ? Voulons-nous d’une éducation qui s’apparente à un dressage ? Alexandra Castellon incarne tous les personnages dans un tourbillon qui défie l’entendement. Virevoltante, virtuose, légère ou impérieuse, toujours pétulante, elle nous fait rire ou nous sidère. Exécutée en direct, la musique de Philippe Thibault rythme les tableaux. La scénographie est un bijou d’ingéniosité : des casiers qui recèlent bien des surprises.

Tarif préférentiel à l’attention des adhérents de la SGDL : 17€ au lieu de 22 € dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
Abonnement à partir de 5 spectacles à 13€  (au lieu de 15€) dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
Renseignements et réservation : 03.83.37.42.42 ou sur Internet : www.theatre-manufacture.fr


DomJuancBohumil KOSTOHRYZ
 © Bohumil kostohryz

DOM JUAN

De Molière
Mise en scène Myriam Muller
Scénographie Jeanny Kratochwil

Avec Caty Baccega, Garance Clavel, Fabio Godinho, Alain Holtgen, Marja-Leena Junker, Brice Montagne, Mathieu Moro, Renelde Pierlot,  Valéry Plancke, Delphine Sabat, Franck Sasonoff, Jules Werner
Franck Sasonoff, Jules Werner

Du 7 au 10 février 2017
Salle Poirel
2h - à partir de 15 ans

On ne retrouvera pas dans cette mise en scène le héros romantique un peu triste aux problèmes métaphysiques qui le poussent, bien malgré lui, à être parfois légèrement désagréable. C’est ainsi qu’il est montré, le plus souvent, dans des mises en scène réalisées par... des hommes. Myriam Muller, elle, retourne au plus près du texte et restitue ce qui est écrit : Dom Juan est un veule prédateur, un fils à papa prêt à tout pour assouvir ses pulsions. Il ment, il tue, il trompe et, profitant de l’impunité que lui confère sa place élevée dans la hiérarchie sociale, il traite les plus pauvres que lui avec un mépris souverain et un cynisme sans vergogne. Sans manquer de pertinence, la mise en scène s’éloigne des frous-frous à dentelles et autres atours « d’époque » pour nous offrir une vision très contemporaine et d’une grande fidélité à l’esprit de l’oeuvre. Une bande-son discrète creuse lentement l’espace. Et c’est un abîme qui s’ouvrira finalement sous les pieds du margoulin mythique. Servie par une troupe pleinement engagée et un binôme d’exception (Jules Werner/Dom Juan – Valéry Plancke/Sganarelle), cette pièce nous apparaît sous un jour neuf. C’est convaincant et vivifiant.

Tarif préférentiel à l’attention des adhérents de la SGDL : 17€ au lieu de 22 € dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
Abonnement à partir de 5 spectacles à 13€  (au lieu de 15€) dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
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2015 10 GranjeanHenri LesIdiots DavidAyala 0536
 © D.R

LE VENT SE LÈVE
(LES IDIOTS / IRRÉCUPÉRABLES ?)

Conception, réalisation et mise en scène David Ayala
D’après Le Bel aujourd’hui (écriture scénique collective)
Avec des textes de Pier Paolo Pasolini, du Comité Invisible, D.A.F. de Sade, Guy Debord, Philippe Muray, Edward Bond

Avec (co-créateurs) Sophie Affholder, Fabienne Augié, David Ayala, Elodie Buisson Diane Calma, Roger Cornillac, Hervé Gaboriau, Stéphane Godefroy, Christophe Labas-LafiteSilvia Mammano, Alexandre Morand, Maryse Poulhe, Véronique Ruggia, Philippe Sturbelle
Scénographie et costumes Jane Joyet

Du 7 au 10 mars  2017
Grande Salle
durée estimée 2h30
à partir de 15 ans

Acteur d’exception, David Ayala est aussi un metteur en scène précieux qui aime mettre les pieds dans le plat des bonnes consciences un peu trop endormies. Après son dernier spectacle, Scanner, il revient à la Société du spectacle et à Guy Debord, auteur visionnaire, radicalement critique d’un système moderne et sophistiqué d’asservissement plus ou moins soft. Mais Debord est allié ici à d’autres auteurs qui traquent le faux derrière les artifices de la poudre aux yeux, le mépris derrière les bons sentiments et la haine guerrière derrière l’apaisement affiché. Pier Paolo Pasolini est invoqué, avec ses Lettres luthériennes qui démasquent « le cynisme du nouveau pouvoir qui a tout détruit » rejoint par Donatien Alphonse de Sade : « Français, encore une effort pour devenir républicains ! », Philippe Muray ou le Comité invisible, pour ne citer qu’eux.

Avec Le Vent se lève (Les Idiots / Irrécupérables ?), David Ayala interroge « la capacité d’être encore humain dans le monde globalement idiotisé mais ne reste pas dans du simple constat. Au contraire, il ouvre sur une perspective très lumineuse : celle de découvrir La Chambre des désirs ». Ce vent qui se lève est celui de la liberté.

Tarif préférentiel à l’attention des adhérents de la SGDL : 17€ au lieu de 22 € dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
Abonnement à partir de 5 spectacles à 13€  (au lieu de 15€) dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
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Femme Verticale 1manif photo c Fabienne Gras
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FEMME VERTICALE
BADINTER - DESPENTES - WOOLF... / ÉRIC MASSÉ

D’après des textes de Nelly Arcan, Élisabeth Badinter, Geneviève Brisac, Andrée Chedid, Virginie Despentes, Catherine Millet, Anaïs Nin Simone Veil, Virginia Woolf... et des citations de Simone de Beauvoir, Olympe de Gouges
Collaboration artistique Richard Brunel
Collaboration scénographique et technique Pierre Haderer

Du 13 au 16 mars 2017
La Fabrique
1h - à partir de 15 ans

Les garçons jouent au foot et les filles à la poupée, chacun le sait. Éric Massé, comme les auteures qu’il convoque, ne se satisfait pas de ces injonctions bornées, de cette assignation à résidence des identités. Acteur, metteur en scène, performeur, plasticien, Éric Massé sait que le travestissement est un genre qui va bien au théâtre. Shakespeare en fait un comble vertigineux de la séduction. Chez Marivaux, c’est un révélateur émouvant des brutalités sociales. Toujours, le travesti met en abîme l’ivresse de cette question : quel genre ? Cette notion, en réalité, se déploie dans d’infinies nuances et Simone de Beauvoir l’affirme avec force : « On ne naît pas femme, on le devient. » Dans la bibliothèque où Éric Massé et son double féminin, Juliette, nous convient, il y a des cris et des chuchotements, des paroles, des actes et des textes puissants, du passé ou du présent, connus ou moins connus. La liberté des déterminations sexuelles, c’est la liberté tout court, universelle. Femme verticale – le titre évoque la première femme debout, Lucy – nous ouvre à cette conscience avec autant d’humour que de tendresse. Une délicatesse sans afféterie, qui nous touche.

Tarif préférentiel à l’attention des adhérents de la SGDL : 17€ au lieu de 22 € dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
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LemaladeImaginaire-EricDidym DSC8796
 © Eric Didym

LE MALADE IMAGINAIRE

De Molière
Mise en scène Michel Didym

Avec André Marcon ou Michel Didym, Norah Krief ou Agnès Sourdillon, Jeanne Lepers, Catherine Matisse, Bruno Ricci, Jean-Marie Frin, Barthélémy Meridjen ou François de Brauer, Didier Sauvegrain et une fillette dans le rôle de Louison
Musique Philippe Thibault
Scénographie Jacques Gabel

Du 21 au 23 mars 2017
Salle Poirel
2h - à partir de 12 ans

Comment ça va, vous ? Vous n’avez pas « la rate qui s’dilate, l’épigastre qui s’encastre, l’estomac bien trop bas ou l’thorax qui s’désaxe » ? Allons donc, en cherchant bien ! Nous sommes tous plus ou moins malades, au fond. Et il semblerait que les Français soient les champions du monde de la consommation de médicaments. Molière avait vu juste avec cette charge désopilante contre tout le système médical (complaisance, charlatanisme, mercantilisme). Il faut bien dire que tout cela n’a pas pris une ride. Longtemps avant Freud, il avait saisi la part psychologique et régressive à l’oeuvre dans les tracas du corps. Et comme pour tout acteur, le corps de Molière était un instrument de travail central autant que facétieux. Pour sa dernière pièce, le maître est à son sommet et nous offre un feu d’artifice d’humanité et d’humour.
La mise en scène fait une part belle à la musique et rend tout son éclat à ce chef-d’oeuvre revisité ici par une distribution vive et altière. Allez, vous reprendrez bien une cuillère de cette potion de rire et de délire !

Tarif préférentiel à l’attention des adhérents de la SGDL : 17€ au lieu de 22 € dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
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days of nothing
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DAYS OF NOTHING

De Fabrice Melquiot
Mise en scène Matthieu Roy
Scénographie Gaspard Pinta
Cie du Veilleur

Avec Philippe Canales et Hélène Chevallier

3 avril 2017
Grande Salle
1h05 - à partir de 13 ans


Un auteur, Rémi Brossard, est invité à intervenir dans un collège de la région parisienne. Il y rencontre deux adolescents qui perturberont son projet initial vers une fin qu’il ne soupçonnait pas.

Fabrice Melquiot, à travers ce texte très personnel, interroge le fonctionnement de la création littéraire et la complexité du système éducatif. Un pertinent dispositif sonore et vidéo nous plonge au coeur des mouvements intérieurs des personnages.

Tarif préférentiel à l’attention des adhérents de la SGDL : 17€ au lieu de 22 € dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
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rapides
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DANS LES RAPIDES

De Maylis de Kerangal
Mise en scène Jean-Thomas Bouillaguet
Musique Kate Bush et Blondie
Avec Émeline Touron

Du 4 au 6 avril 2017
La Fabrique
1h30 - à partir de 14 ans

Trois adolescentes, au Havre, en 1978. Elles font du stop, elles rêvent de New York. Entre Debbie Harry, la chanteuse de Blondie et Kate Bush, leur coeur vacille.

L’adaptation scénique du roman de Maylis de Kerangal par la compagnie Mavra (qui n’était pas née en 1978) n’idéalise pas cette période mais dépeint avec sensibilité cet âge de l’adolescence où l’on cherche avec passion soi-même, le monde, les autres, et ce qui relie tout ça. La musique, sensuelle, ponctue cette virée.

Tarif préférentiel à l’attention des adhérents de la SGDL : 17€ au lieu de 22 € dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
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LES EVENEMENTS2-SERGEMARTINEZ
 © Serge Martinez

LES ÉVÉNEMENTS

De David Greig
Mise en scène Ramin Gray
Musiques John Browne

Avec Romane Bohringer, Antoine Reinartz et Pierre-Emmanuel Kuntz (piano)
Et la participation de Yves Storper / François Picard (en alternance)
Et à chaque représentation une chorale associée au spectacle
Traduction Dominique Hollier

Du 25 au 29 avril 2017
Grande Salle
1h30 - à partir de 13 ans

Claire est pasteur et dirige une chorale. Un jeune homme assassine froidement plusieurs choristes « qui ne sont pas d’ici ». Le tueur n’a pas de nom mais on ne peut que penser à Anders Breivik tuant 77 personnes sur l’île d’Utøya, en Norvège, à la tuerie de Colombine aux États-Unis ou aux récents massacres de Paris et de Bruxelles. Claire confrontée à un vide insoutenable face à l’horreur, à une « écrasante absence », veut comprendre. Pourquoi cette négation absolue de la vie, cette haine criminelle ? Claire enquête. Elle rencontre ceux que le tueur a côtoyés, et notamment le leader fascisant qui l’a inspiré. Comprendre, ce n’est pas excuser mais c’est se sentir un peu moins victime. Petit à petit, après l’uppercut, le souffle revient. L’au-delà de la douleur fait finalement une place à la vie et la communauté – ici représentée par une chorale multiculturelle – panse ses plaies et accomplit son deuil à travers le chant qui la soude sous la houlette d’une femme bouleversante de courage. Face à l’abjection du racisme, c’est bien l’humanité qui est sacrée. En prendre conscience peut être le signe d’un espoir.

Tarif préférentiel à l’attention des adhérents de la SGDL : 17€ au lieu de 22 € dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
Abonnement à partir de 5 spectacles à 13€  (au lieu de 15€) dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
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Crdit Christophe Raynaud de Lage-LesEpoux
 © Christophe Raynaud de Lage

LES ÉPOUX

De David Lescot
Mise en scène et scénographie Anne-Laure Liégeois

Avec Olivier Dutilloy et Agnès Pontier

9 au 12 avril 2017
Grande Salle
1h40 - à partir de 12 ans

Alors que ce n’était encore qu’un projet, Anne-Laure Liégeois nous donnait l’une des pistes qu’elle souhaitait suivre pour cette création sur les époux Ceausescu : « À San Gimignano, en Toscane, j’étais venu admirer L’Enfer de Taddeo di Bartolo. Il y avait une boîte comme un tronc d’église avec une fente et deux trous. Il fallait mettre une pièce et regarder. Les supplices infernaux, détaillés, nous apparaissaient dans une lumière chronométrée. » Que le résultat soit délicieusement fidèle à cette idée, c’est toute la richesse de ce spectacle pétillant d’intelligence. Il y a bien une boîte à images où règnent deux diables tour à tour minables et inquiétants. Les murs servent parfois d’écrans où volent les avions des chefs d’État (français compris) venus leur faire allégeance. Il y a des images d’archives mais aussi des micros car les dictateurs avaient le sens du spectacle. On flirte avec le théâtre documentaire, on oscille vers le kitsch sans jamais y sombrer et le grotesque des époux parents du couple Ubu affleure, cocasse. On rit de ces deux falots. Un peu minables, un peu gauches, ils effraient par leur banalité et par ce qui se révèle leur plus grand talent : faire régner la terreur. David Lescot tisse les mots finement et Anne- Laure Liégeois, avec élégance, tire les fils de ces deux affligeants pantins.

Tarif préférentiel à l’attention des adhérents de la SGDL : 17€ au lieu de 22 € dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
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Mensonges DRPhilippe Delacroix 119
 © Philippe Delacroix

MENSONGES

Conception, mise en scène et scénographie Véronique Bellegarde

Avec les textes de six auteurs européens
Davide Carnevali (Italie)
Nicoleta Esinencu (Moldavie)
Christian Lollike (Danemark)
Yannis Mavritsakis (Grèce)
Josep Maria Miro (Catalogne)
Frédéric Sonntag (France)

Avec Éric Berger, Christophe Brault, Odja Llorca et Philippe Thibault
Traductions Catherine Lise Dubost, Laurent Gallardo, Alexandra, Lazarescou, Caroline Michel et Michel Volkovitch
Collaboration à la dramaturgie Frédéric Sonntag

Du 16 au 19 mai 2017
Grande Salle
durée estimée 1h50
- à partir de 14 ans

« Une aventure poétique et politique sur le mensonge public ». Vrai ou faux ? « Le réel glisse vers la fiction, le vrai vers le faux et inversement. D’un mensonge peut-il surgir une vérité ? ». Véronique Bellegarde réunit six jeunes auteurs européens pour se poser – et nous poser – ces questions. Une moldave, un grec, un espagnol, un italien, un danois et un français se sont prêtés au jeu. Chacun explore une facette du mensonge. Jusqu’au vertige. C’est un mouvement en spirale qui relie ces courtes pièces. Le mensonge y est à l’oeuvre dans les domaines de l’argent, de l’histoire, de cette mémoire qui nous joue des tours, de la religion ou des peurs, fondées ou infondées, souvent instrumentalisées. À une époque hyper technologique, les outils du mensonge sont légion et les rumeurs vont bon train. N’est-il pas nécessaire de mentir, parfois, dans la famille ou dans la vie en société ? Ne ment-on pas tous, forcément, un peu ? L’ auteur Frédéric Sonntag s’interroge : « Devons-nous basculer dans une dictature de la transparence ? », quelle forme donner « à cette question sur le plateau, lieu d’illusion par excellence, du faux par principe » ?

Tarif préférentiel à l’attention des adhérents de la SGDL : 17€ au lieu de 22 € dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
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lamat
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LA MATE

Texte, conception et jeu Flore Lefebvre des Noëttes
Direction d’acteur Anne Le Guernec

Du 30 mai au 2 juin 2017
La Fabrique
1h05

C’est l’histoire vraie d’une famille nombreuse (dix enfants tout de même !), dans les années 60 et 70. Par le biais de l’écriture, Flore Lefebvre des Noëttes, l’une des dix enfants, transforme cette vraie vie en roman épique. Pour personnage principal : la mère, dite La Mate par ses enfants (diminutif de Mater comme dans mater familias). Il y a aussi le pater, dit Le Pate, la grand-mère, atteinte de la maladie de Parkinson et tous les frères et soeurs aux destins tragiques ou extraordinaires. Tous ces personnages deviennent énormes, comme ceux d’un conte fascinant. Il y a les morceaux de musique de l’époque sur le transistor, il y a les vacances à la mer, « la poitrine horizontale » de La Mate « posée sur les géraniums », mais rien d’anecdotique là-dedans, tout prend la forme de motifs fabuleux. Par le truchement du théâtre, l’histoire personnelle devient universelle. La mère, impressionnante reine couverte de cicatrices, souvenirs d’accouchements et d’opérations comme autant de batailles, mythifiée en Mate, devient toutes les mères. De femme puissante, elle devient toutes les femmes. C’est sobre, drôle, et émouvant.

Tarif préférentiel à l’attention des adhérents de la SGDL : 17€ au lieu de 22 € dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
Abonnement à partir de 5 spectacles à 13€  (au lieu de 15€) dans la limite des places disponibles et sur présentation de la carte  SGDL
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